Le pandémie a bouleversé notre façon de travailler. Elle a entraîné la fermeture des restaurants et des bars, ainsi que de nombreux commerces et établissements accueillant du public. Les bureaux se sont vidés pour laisser place à l’activité partielle ou au télétravail pour celles et ceux pour qui cela était possible. Le travail, qui occupait à ce moment-là une place au premier plan dans notre vie au quotidien, s’est brutalement transformé.
Une opportunité pour changer de voie, de métier !
Pour de nombreux actifs, cette période de confinement a été l’occasion de se questionner sur leur job et de faire le bilan sur leur situation professionnelle. La crise a engendré une introspection et provoqué de grandes remises en question sur les modes de vie et de travail.
Ainsi, elle a permis à certains d’accélérer les prises de décision, et beaucoup ont décidé de changer de métier !
Quelles sont les raisons évoquées pour se reconvertir ?
Certains se posent des questions du type :
Mon métier a t-il toujours du sens ?
Est-ce que je suis épanoui ?
N’ai-je pas fait le tour de mon poste ?
Il peut y avoir d’autres raisons, telles que la soif de changement, le besoin d’évoluer, ou encore le besoin d’apprendre…
Parmi les personnes qui ont réalisé ou qui envisagent une reconversion professionnelle, les principales raison évoquées sont :
Changer de façon de travailler
Le confinement a poussé les salariés à changer leurs habitudes, notamment en organisant un système de télétravail. Ces nouvelles méthodes de travail, bien plus flexibles que l’époque du présentéisme, répondent désormais aux aspirations des jeunes actifs, voire même de leurs aînés.
Plus d’équilibre entre vie pro et vie perso
Si le télétravail n’a pas fait l’unanimité, il a en revanche ouvert les yeux à de nombreux salariés, qui y ont vu un grand nombre d’avantages : perdre moins de temps dans les transports et passer plus de temps avec sa famille. Une reconversion professionnelle est souvent synonyme d’une nouvelle organisation pour retrouver une vie personnelle plus équilibrée. Depuis le confinement, beaucoup réaxent leurs priorités en faveur d’un meilleur équilibre vie pro-vie perso !
Donner du sens à son travail
Pendant la crise sanitaire, certains métiers ont été qualifiés d’« indispensables au bon fonctionnement de notre société ». Les professionnels de la santé, de l’alimentation, du transport, du nettoyage, et d’autres encore, étaient véritablement sur le front, et ont été plus que jamais mis en lumière. Par conséquent, beaucoup s’interrogent sur la réelle utilité de leur travail.
Pour créer son activité
Le télétravail a donné le goût d’une certaine autonomie professionnelle à de nombreux salariés. La crise de Covid-19 a été un véritable élément déclencheur pour ceux qui avaient déjà envie de se mettre à leur compte ou de créer leur activité.
Pourquoi certains actifs hésitent encore à changer de vie ?
Si l’envie de changement est bien présente, il est toutefois difficile de se lancer totalement dans l’aventure. Pourquoi ?
Le manque d’accompagnement ou d’informations en seraient les principales raisons.
Les 3 principaux freins à la reconversion sont :
Crainte de l’insécurité financière
Manque de maturité de leur projet
Crainte de l’échec
Est-ce que tout le monde peut se reconvertir ?
Il n’y pas d’âge pour changer de vie professionnelle… ni pour changer de vie tout court !
Mais, chaque âge a ses contraintes. Lorsque l’on a moins de 30 ans, on pense au côté financier ou au manque de compétences à valoriser sur le CV. Entre 30 et 40 ans, on commence à construire une vie de famille et à avoir plus de responsabilités au travail, alors on ne veut pas tout remettre en question. Et après 40 ans, on pense qu’il est trop tard.
Avec la crise nous nous sommes rendu compte que la vie peut basculer du jour au lendemain… Alors pourquoi attendre ?
Car finalement, se donner le droit et les moyens de se reconvertir, ne veut pas forcément dire sauter en chute libre sans parachute.
Le Bilan de compétences est un réel outil d’accompagnement et d’aide à la décision qui permettra de sécuriser votre projet reconversion.
Comment le financer ?
Le Compte Personnel de Formation permet de financer l’intégralité du Bilan de compétences et pas d’inquiétude concernant votre budget formation si toutefois le Bilan mettait en exergue un besoin de formation pour se reconvertir… d’autres aides à la formation existent que vous soyez en emploi, en recherche d’emploi ou en tant qu’indépendant!
Une opportunité pour oser être soi-même !
Le confinement a inévitablement modifié nos rythmes de vie et à laissé place pour certains à l’introspection, voire à une analyse rétroactive de son parcours de vie, de ses relations, de ses comportements dans les différentes sphères de vie, sociale, professionnelle, familiale…
Certains se sont rendus compte que finalement, depuis l’enfance, leurs comportements, leurs interactions sont guidés par une « machine » extérieure, remplis de codes sociaux, familiaux, éducatifs, voire médiatiques qui sont devenus automatiques, qui impactent leur bien-être au travail, voire en société.
Il existe un décalage parfois énorme entre ce que nous sommes vraiment et ce que les « autres » exigent que nous soyons.
Il est grand temps d’oser être vous-même !
Néanmoins, pas facile, tout.e seul.e de se départir de ses attitudes et pensées parasites qui empêchent d’avancer, tellement elles sont ancrées dans nos croyances…qui deviennent limitantes !
Comment aller chercher ses propres ressources personnelles et comment les utiliser pour atteindre son objectif de mieux-être ?
Comment identifier ses freins au changement ? Ces freins qui nous empêchent d’avancer ?
Comment gérer ses émotions qui m’envahissent ? Quels messages elles m’envoient ? Comment les gérer ?
Et si j’avais le pouvoir en moi de changer le cours de ma vie en étant moi-même !
L’accompagnement coaching est un outil efficace qui permet par la mise en œuvre d’actions concrètes, d’opérer un changement durable et d’atteindre un objectif.
Une opportunité pour travailler autrement !
Quelles leçons tirer, donc, de cette expérience à grande échelle du télétravail?
La première: de ne pas revenir en arrière. Cela ne signifie pas poursuivre le télétravail à 100%, privilégier les réunions virtuelles ou conserver automatiquement les nouveaux procédés mis en place pendant cette période.
Cela signifie repenser le bien-fondé des règles et habitudes qui faisaient nos organisations et nos entreprises avant la crise.
Cela signifie ne plus refuser le travail à domicile par principe, comme le faisaient nombre de dirigeants.
Mais aussi envisager le coworking pour des employés qui souhaiteraient travailler plus près de chez eux. Renoncer à faire un aller-retour à Paris dans la journée pour une réunion d’une heure qui pourrait se faire en ligne. Introduire durablement des outils et pratiques numériques.
Se soucier davantage de ce que vivent ses collègues. Revaloriser, aussi, des professions souvent dépréciées dont on a réalisé l’importance pour le bon fonctionnement de notre société.
Même si cette crise est tragique, elle se présente comme une expérimentation unique, et comme l’occasion ou jamais de mettre fin à des pratiques qui ne correspondent plus à notre société. Et d’en entamer de nouvelles. Car ces nouveaux modes de travail, plus flexibles, s’avèrent meilleurs à la fois pour la planète et pour notre équilibre personnel.
Afin d’ancrer les bonnes pratiques, il est important d’être dans une démarche de prévention des risques professionnels et d’amélioration continue.